Responsable projet : Dr Alessio Cantore & Dr Angela Gritti, Milan (Italie) Financement : 35 (...)
Les nanoparticules, également appelées particules ultrafines (PUF), sont des molécules dont la (...)
La maladie de Krabbe est une maladie lysosomale dont le forme infantile précoce présente des (...)
La maladie de Krabbe ou leucodystrophie à cellules globoïdes est une affection à transmission autosomique récessive, conséquence d’un déficit en galactosylcéramidase (ou galactocérébrosidase), enzyme lysosomale intervenant dans le catabolisme d’un constituant lipidique majeur de la myéline. La maladie entraîne une démyélinisation du système nerveux central et périphérique.
La fréquence semble de l’ordre de 1/150 000 naissances en France.
Elle débute dans une majorité de cas durant la première année de vie et est rapidement progressive. Cependant, un début plus tardif, chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte, est possible, avec durée variable d’évolution.
La forme infantile « classique » représente 85 à 90% des cas. Les symptômes initiaux sont une irritabilité croissante avec hypertonie et hyperesthésie, et signes de neuropathie périphérique. Ultérieurement, des crises hypertoniques avec opisthotonos sont fréquentes ; des crises convulsives peuvent apparaître. A un stade plus évolué apparaissent cécité et surdité, puis état végétatif et enfin hypotonie.
Dans les formes à début tardif, les premiers signes sont souvent des troubles de la marche (paraparésie spastique ou ataxie), une hémiplégie, une détérioration de la vision, avec ou sans neuropathie périphérique.
La détérioration mentale est variable (généralement absente dans les formes de l’adulte).
Le gène de la galactosylcéramidase, situé en 14q31, est identifié. Deux mutations sont plus fréquentes (65% des allèles en France). Le diagnostic de la maladie reste néanmoins enzymatique (activité de la galactosylcéramidase). Il existe plusieurs modèles animaux naturels (souris, chien, singe). Les « cellules globoïdes » d’origine macrophagique pathognomoniques de l’affection sont induites par le galactosylcéramide non dégradé.
La disparition précoce des oligodendrocytes semble due à l’accumulation d’un métabolite cytotoxique (galactosylsphingosine ou « psychosine »).
Auteur : Dr Marie-Thérése Vanier (avril 2002).